Je craignais un peu cette rentrée après mes doutes et mon coup de blues des vacances et puis finalement, c'est toujours pareil... Une fois qu'on y est, on s'en sort ! Je comprends assez tardivement une chose : il ne sert à rien d'avoir peur de craquer parce qu'on a toujours des ressources. Toujours. Finalement, je ne suis peut-être pas si faible que ça... Et même assez forte pour continuer l'année prochaine ?
J'ai eu un entretien avec un professeur et cela m'a fait beaucoup de bien de m'entendre dire que j'en avais la capacité. Et puis je crois que j'aurais quelques regrets, si je quittais cet univers. L'année n'est pas finie, certes, mais si je pense aux mois précédents, je me remémore surtout les bons moments, les découvertes, les progrès... Ce serait dommage d'abandonner, je crois.
Et je crois aussi que j'ai besoin de me prouver à moi-même que je peux réussir, même si cela peut paraître idiot.
En ce moment, je manque de confiance. J'aimerais avoir un objectif réel, un but, et non pas étudier sans savoir quoi faire de ma vie, sans savoir pour quoi je travaille. Une khâgne, c'est un petit objectif, mais c'est déjà ça. Un premier pas vers autre chose, qui sait si je ne me découvrirai pas une vocation pour les écoles auxquelles aboutissent les concours ?
Sinon, il me semble que je peux tout de même dire un mot des résultats de dimanche soir. J'étais dans le train entre 19h et 21h, et je n'étais pas la seule au téléphone avec mes envoyés spéciaux devant leur télé pour connaître les premiers résultats.
J'ai été rassurée le lendemain sur les scores de Marine Le Pen -même si rassurée est un bien grand mot- puisqu'elle a obtenu moins de points que prévu. Ce qui nous fait tout de même près de 18%. Je n'en suis pas du tout étonnée, néanmoins. Après tout, ce n'est pas la première fois dans l'histoire qu'on se tourne vers des partis d'extrême-droite lorsque le pays est en crise et que les dirigeants plus modérés se montrent incapables de la résoudre...
Après, nous verrons bien ce dont est capable Hollande. Je ne suis pas spécialement enthousiaste, mais si on peut déjà obtenir quelques avancées sociales, à défaut de résoudre miraculeusement la crise, je ne suis pas contre.
Bref. Ces quelques semaines avant mon concours blanc ne s'annoncent pas si mal. J'ai réussi à placer mes khôlles stratégiquement, je devrais pouvoir m'organiser sans soucis. Alala, choisir un horaire de khôlle... C'est une telle scène que cela mérite d'être raconté. L'hypokhâgne, bien souvent, reste un havre d'entente et de soutien : chacun s'aide comme il peut, bref, on s'entraide. Pourtant, dès qu'un professeur prononce une phrase qui ressemble plus ou moins à "Vous irez vous inscrire sur le tableau des khôlles à la récré"... Cette merveilleuse solidarité cesse immédiatement de prendre effet.
Les khôlles, c'est chacun pour soi, et c'est une véritable stratégie. Notamment pour essayer de deviner si ledit professeur va poser le tableau au fond de la salle ou au premier rang... Question absolument cruciale. Et puis après, tout est une question de vitesse et d'agilité pour bondir de sa chaise lorsque la feuille est affichée, et ainsi obtenir LE créneau. Ce qui n'est pas une mince affaire, attention. Parce qu'il faut être attentif : les horaires peuvent indiquer l'horaire de tirage du sujet OU l'horaire de passage !
Eh oui, cela demande des calculs compleeeexes. Et enfin, il arrive toujours une fois dans l'année, inévitablement, où aucun horaire ne correspond à votre emploi du temps, et où vous savez que vous allez devoir embêter tout le monde pour faire de subtils échanges avec vos camarades. Ou éventuellement vous retrouver avec un créneau spécial soit avant tout le monde, soit après tout le monde, ce qui de toute façon est toujours une galère.
C'est un métier, je vous assure...
J'ai eu un entretien avec un professeur et cela m'a fait beaucoup de bien de m'entendre dire que j'en avais la capacité. Et puis je crois que j'aurais quelques regrets, si je quittais cet univers. L'année n'est pas finie, certes, mais si je pense aux mois précédents, je me remémore surtout les bons moments, les découvertes, les progrès... Ce serait dommage d'abandonner, je crois.
Et je crois aussi que j'ai besoin de me prouver à moi-même que je peux réussir, même si cela peut paraître idiot.
En ce moment, je manque de confiance. J'aimerais avoir un objectif réel, un but, et non pas étudier sans savoir quoi faire de ma vie, sans savoir pour quoi je travaille. Une khâgne, c'est un petit objectif, mais c'est déjà ça. Un premier pas vers autre chose, qui sait si je ne me découvrirai pas une vocation pour les écoles auxquelles aboutissent les concours ?
Sinon, il me semble que je peux tout de même dire un mot des résultats de dimanche soir. J'étais dans le train entre 19h et 21h, et je n'étais pas la seule au téléphone avec mes envoyés spéciaux devant leur télé pour connaître les premiers résultats.
J'ai été rassurée le lendemain sur les scores de Marine Le Pen -même si rassurée est un bien grand mot- puisqu'elle a obtenu moins de points que prévu. Ce qui nous fait tout de même près de 18%. Je n'en suis pas du tout étonnée, néanmoins. Après tout, ce n'est pas la première fois dans l'histoire qu'on se tourne vers des partis d'extrême-droite lorsque le pays est en crise et que les dirigeants plus modérés se montrent incapables de la résoudre...
Après, nous verrons bien ce dont est capable Hollande. Je ne suis pas spécialement enthousiaste, mais si on peut déjà obtenir quelques avancées sociales, à défaut de résoudre miraculeusement la crise, je ne suis pas contre.
Bref. Ces quelques semaines avant mon concours blanc ne s'annoncent pas si mal. J'ai réussi à placer mes khôlles stratégiquement, je devrais pouvoir m'organiser sans soucis. Alala, choisir un horaire de khôlle... C'est une telle scène que cela mérite d'être raconté. L'hypokhâgne, bien souvent, reste un havre d'entente et de soutien : chacun s'aide comme il peut, bref, on s'entraide. Pourtant, dès qu'un professeur prononce une phrase qui ressemble plus ou moins à "Vous irez vous inscrire sur le tableau des khôlles à la récré"... Cette merveilleuse solidarité cesse immédiatement de prendre effet.
Les khôlles, c'est chacun pour soi, et c'est une véritable stratégie. Notamment pour essayer de deviner si ledit professeur va poser le tableau au fond de la salle ou au premier rang... Question absolument cruciale. Et puis après, tout est une question de vitesse et d'agilité pour bondir de sa chaise lorsque la feuille est affichée, et ainsi obtenir LE créneau. Ce qui n'est pas une mince affaire, attention. Parce qu'il faut être attentif : les horaires peuvent indiquer l'horaire de tirage du sujet OU l'horaire de passage !
Eh oui, cela demande des calculs compleeeexes. Et enfin, il arrive toujours une fois dans l'année, inévitablement, où aucun horaire ne correspond à votre emploi du temps, et où vous savez que vous allez devoir embêter tout le monde pour faire de subtils échanges avec vos camarades. Ou éventuellement vous retrouver avec un créneau spécial soit avant tout le monde, soit après tout le monde, ce qui de toute façon est toujours une galère.
C'est un métier, je vous assure...
On avait pas tant de souci avec les khôlles nous...
Je ne dirais rien sur les élections, car nos avis sont si différents que je ne veux pas te contredire systématiquement !
Bon courage dans la dernière ligne droite !