Hic.et.Nunc

Quid novis ?

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Allez, quand même, parler que de vacances ça le fait pas... Alors un petit topo sur ce concours, juste histoire de faire le point !

L'option géographie... 2h seulement, ce qui est quasiment impossible pour étudier une carte topographique au 1/50 000, faire les relevés, ordonner un plan et rédiger le commentaire ! Heureusement, j'arrive bien à gérer mon temps, il n'y a que la conclusion que j'ai fait un peu vite. Sinon, la carte n'était pas évidente... Les Sables d'Olonne, ben le littoral est bizarre et l'arrière-pays est tout perdu alors c'était pas passionnant !

Géographie... A nouveau une épreuve courte, je ne comprends pas pourquoi elle ne dure que 4h alors que les autres matières à dissertation dure 5h. Quatre heures, donc, pour une dissertation, un croquis d'illustration et une carte de synthèse sur les drogues et la mondialisation. Mais intéressant, cette fois : le cours était indispensable, mais ça nécessitait surtout une grosse part de réflexion pour bien le réutiliser et le sujet était chouette à traiter, quoique pas facile du tout.

Philosophie... Epreuve qui n'est pas du tout ma spécialité. Je m'en sors bien en commentaire de texte, mais en dissertation, la philosophie n'est pas mon fort. On travaillait sur la morale, et le sujet était donc sur son lien avec la nature. Mon prof aime les sciences et ne résiste pas à en mettre partout, même dans un sujet pareil !! Mais bon, du coup j'ai eu un peu l'impression de trop ressortir mon cours puisqu'on avait pas mal abordé le sujet, ce qui fait que ça n'a pas été passionnant de passer 5h dessus. Et comme je ne suis jamais contente... 5h c'est trop ! J'ai fini avec une demie-heure d'avance et j'ai traîné pour rédiger ma copie. On verra bien ce que ça donne !

Histoire... Un sujet très bizarre et très vaste sur l'entre deux guerre qui m'a donc obligé à écrire 14 pages, mon record absolu !! Ce qui n'est pas forcément un bien, parce qu'à force de vouloir tout dire, l'argumentation perd en efficacité. J'espère aussi que je ne suis pas passée à côté du sujet. Grosse incertitude, donc.

Littérature... J'en sors il y a quelques heures, et c'est l'épreuve dont je suis la plus satisfaite. J'ai fini avec un petit quart d'heure d'avance, j'ai dit ce que j'avais à dire et je n'ai pas du tout manqué d'exemples puisque le sujet portait sur la création littéraire en général sans précision de genre. Après, je me méfie un peu de cette épreuve parce qu'on peut vite passer à côté d'un sujet par manque d'analyse !

Je poursuis demain matin avec 5h d'espagnol puis jeudi avec 4h de latin le matin (Miam !) et 2h d'anglais l'après-midi... Autrement dit des matières qui ne se révisent pas, alors je me fais de petites vacances anticipées même s'il faudra que je songe à m'occuper de mon exposé sur l'émancipation des femmes ... Ce qui devrait être très intéressant !!

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Parce que même en examens, cette petite tendance continue à me suivre...
Mon concours blanc se termine jeudi et j'ai déjà l'impression d'être en vacances. C'est un peu illusoire, mais qu'est-ce que ça fait du bien ! Bref, après ça, je pourrai revenir tranquillement ici !
Je dois dire que mes épreuves les plus importantes sont passées, donc j'ai pu profiter de mon week-end comme il se doit... Et c'était, je pense bien, le meilleur week-end de cette année scolaire. Vraiment. Rien d'exceptionnel, pourtant.
Prendre le petit déjeuner dans mon jardin, parler avec ma maman, aller prendre le soleil, réviser quelques cours en bronzant, manger des grillades, retourner au soleil, cuisiner un peu, voir des amis pour une soirée sympa avec des gens adorables... J'aime les samedis comme ça. Et je me rends compte que j'apprécie cette année de prépa rien que parce qu'après ça, des instants du quotidien qui n'avaient plus aucun intérêt redeviennent un véritable plaisir.
Je crois que j'avais bien besoin de me détendre à fond et de faire des choses pour moi. Voir des amis en-dehors de la prépa, ça c'est précieux. Je ne me suis jamais vraiment liée avec les gens de ma classe et je ne me sens pas très à l'aise avec eux, j'ai l'impression de ne pas être moi. Alors qu'au contraire, dès que je retrouve des amis de l'année dernière, je peux m'éclater en étant naturelle sans penser que je dois garder mon air sérieux de fille sérieuse. En deux jours, on dirait que je me suis épanouie. C'est étonnant...

Et mon plus grand plaisir du week-end... Dévorer LE véritable premier livre que je lis parce que j'en ai envie depuis le début de l'année. Je l'ai commencé allongée dans mon jardin avec un chapeau de paille et des lunettes de soleil... Et je l'ai fini dans mon en écoutant de la musique. Ce n'est pas rien quand je dis que ça ressemble au bonheur.
Haruki Murakami - 1Q84.
Le dernier livre qu'il vient de sortir alors que j'avais adoré ses précédents ! J'étais obligée de m'accorder du temps pour le lire, surtout que ça fait un moment qu'il est sorti. Bref. Je l'ai dévoré en quelques heures et le deuxième tome m'attend sagement entre deux révisions (mais je craquerai avant ce soir) ! Héhé.
Quand je pense que je suis bientôt en vacances...


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Bon. Je suis pas prise à Sciences Po. D'un côté, je m'en moque un peu parce que ça m'évitera d'avoir à résoudre le dilemme Khâgne VS Sciences po, et parce que je savais très bien que j'avais peu de chances, ne l'ayant pas assez préparé. D'un autre côté, mon ego a quand même un peu mal, ce qui est certes ridicule, mais quand même. J'aurais pu réussir. Et j'ai du mal à accepter l'échec je crois. Pourtant, ce n'est ni le premier ni le dernier... Mais je suis un peu déçue.
Tant pis, relativisons !
J'ai l'impression d'être en vacances alors que je suis rentrée il y a une semaine. J'ai rendu tous les devoirs que je devais rendre il y a quelques jours et à présent, beaucoup moins de stress car moins d'échéances à respecter. Ce qui est très très appréciable.
Le week-end dernier, j'ai pu profiter du soleil chez mes parents... Et travailler allongée dans l'herbe ! Après des mois sans vraiment profiter de ce qui m'entoure, je redeviens étonnamment sensible à la beauté de la nature, aussi clichéesque que cela puisse paraître. Bonheur du dimanche matin : se lever et aller marcher pieds nus dans l'herbe...

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Je devrais donc avoir du temps pour moi et pourtant... Je ne vois pas passer les heures ! Je voudrais répondre à tous les commentaires de ceux qui me lisent, poster de nouveaux articles, et puis il y a toujours quelque chose pour m'arracher à Cowblog. Comme cette charmante version de latin. Mais n'exagérons pas : après réflexion, je m'en tire plutôt bien et je progresse. Et puis de toute façon, j'arrête le latin l'année prochaine, donc il est inutile de gaspiller mon énergie là-dedans. Je préfère m'investir dans la géographie : on commence à travailler sur les drogues, entre lieux de production, de consommation, lien avec les politiques. Je suis contente que ce soit ce sujet qui tombe au concours blanc, il est vraiment intéressant et ce sera un plaisir de l'étudier à fond !

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Bref. Il est 19h. J'ai :

- dormi
- marché 40 minutes pour rentrer chez moi parce que j'avais oublié que les transports en commun ne fonctionnent pas aujourd'hui
- rangé mes vêtements
- fait la cuisine
- failli finir ma version de latin

... Alors hein, moi, je vais regarder "Gainsbourg, vie héroïque" ! Petit plaisir de la journée :)





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Qu'est-ce qu'une femme ?
En ce moment, cette question tourne dans ma tête... Et je n'arrive pas à y répondre. Malgré moi, malgré mes farouches opinions sur le féminisme, je me rends compte que j'obéis sans m'en rendre compte à certains clichés. Je voudrais pouvoir être un peu plus forte que ça, assumer toutes ces parties de mon caractère que je n'ose pas mettre en avant parce qu'elles peu semblent déplacées, peu correctes. J'ai encore dans la tête qu'une femme doit être douce et tendre, non pas sauvage et impulsive. Et pourtant, les femmes que j'admire le plus sont celles qui assument tout ceci. J'ai parfois l'impression de me contrôler sans cesse, d'être sage. Je déteste être sage, cela connote le manque d'intérêt et l'ennui.
Il y a cette femme que je suis, en suis-je à peine une ? Une fille, un jeune fille, presque. Et cette femme que je voudrais être. Je ne sais pas comment être femme.

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